Le "bon sens" a-t-il un sens?
"Est-ce que le bon sens à un sens? Je veux dire, est-ce que c'est censé d'appeler quelque chose le bon sens?" Kalsya, voilà une question pleine de sens, et il va falloir que Ray Ponsatoo se concentre pour ne pas partir dans tous les sens en élucubrations.
"Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée", disait Descartes. Certes, mais c’était il y a quelques siècles, et cette sentence définitive mérite un complément. En fait, en relisant ta question, je me dis qu’il faudrait la poser à Maïté! Ou aux banquiers du Crédit à gris col, le bon sens près de chez vous.
Trêve de plaisanterie. Le bon sens existe, c’est sûr! C'est un concept assez flou, sans définition précise. Je qualifierais cela comme une qualité intellectuelle, qui fait appel à la raison, au sens pratique et au rationalisme. Mais le terme de "bon sens" a souvent une connotation péjorative. On parle parfois du bon sens très terre-à-terre des paysans, en opposition aux circonvolutions intellectuelles de certains penseurs de haut vol.
C’est justifié: le bon sens est parfois dangereux, car il tend souvent à la logique simple. Exemple: pendant très longtemps, le bon sens nous indiquait que la Terre est plate. Des scientifiques affirmant le contraire y ont payé de leur vie. En fait, certains intellectuels vont jusqu'à dire que le bon sens est l'ennemi du savoir, car il ne se base pas sur les connaissances, mais uniquement sur une logique de pensée.
Bon, comme tout ce que je viens d’écrire est un peu rébarbatif, on va faire plus simple. Le bon sens, c’est réagir de façon raisonnable et pratique, en sachant entendre la raison. C’est savoir faire demi-tour lorsque, avant d’entamer la traversée en voiture du désert d’Atacama, il n’y a plus beaucoup d’essence dans le réservoir. C’est ne pas sortir en boîte en minijupe et talons en plein hiver quand on sait que l’on va se retrouver dehors à 5 heures du matin par un froid glacial (ce qui tendrait à prouver que beaucoup de jeunes Anglaises sont dépourvues de bon sens, mais je m’égare). C’est ne pas utiliser le séchoir à cheveux quand on est encore dans son bain (hein Cloclo!). Et plein d’autres choses encore qui, effectivement, ne font pas appel au savoir, mais plutôt à l'expérience de vie.
Le bon sens dépend aussi des objectifs à atteindre. Exemple: un éleveur de poules peut choisir d’élever ses poules confinées en batterie et de les nourrir avec des grains OGM, ou de les élever en plein air et leur faire picorer des grains de blé de qualité. Evidemment, le bon sens marchand lui recommande de choisir élevage en batterie et OGM, ça coûte moins cher. Mais le bon sens écologique lui recommande l’autre solution.
Ce qui m’amène à dire que le bon sens varie selon chacun, selon ses idées, son éducation, et tout plein d’autres facteurs. Au final, le bon sens, en tant que notion générale et commune à tous, ça ne veut rien dire.
Sur ce, Ray Ponsatoo va chercher un (bon?) sens à sa vie-rtuelle en regardant les Monty Pythons. Et même s'il ne trouve pas la réponse, au moins il va bien rigoler!
"Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée", disait Descartes. Certes, mais c’était il y a quelques siècles, et cette sentence définitive mérite un complément. En fait, en relisant ta question, je me dis qu’il faudrait la poser à Maïté! Ou aux banquiers du Crédit à gris col, le bon sens près de chez vous.
Trêve de plaisanterie. Le bon sens existe, c’est sûr! C'est un concept assez flou, sans définition précise. Je qualifierais cela comme une qualité intellectuelle, qui fait appel à la raison, au sens pratique et au rationalisme. Mais le terme de "bon sens" a souvent une connotation péjorative. On parle parfois du bon sens très terre-à-terre des paysans, en opposition aux circonvolutions intellectuelles de certains penseurs de haut vol.
C’est justifié: le bon sens est parfois dangereux, car il tend souvent à la logique simple. Exemple: pendant très longtemps, le bon sens nous indiquait que la Terre est plate. Des scientifiques affirmant le contraire y ont payé de leur vie. En fait, certains intellectuels vont jusqu'à dire que le bon sens est l'ennemi du savoir, car il ne se base pas sur les connaissances, mais uniquement sur une logique de pensée.
Bon, comme tout ce que je viens d’écrire est un peu rébarbatif, on va faire plus simple. Le bon sens, c’est réagir de façon raisonnable et pratique, en sachant entendre la raison. C’est savoir faire demi-tour lorsque, avant d’entamer la traversée en voiture du désert d’Atacama, il n’y a plus beaucoup d’essence dans le réservoir. C’est ne pas sortir en boîte en minijupe et talons en plein hiver quand on sait que l’on va se retrouver dehors à 5 heures du matin par un froid glacial (ce qui tendrait à prouver que beaucoup de jeunes Anglaises sont dépourvues de bon sens, mais je m’égare). C’est ne pas utiliser le séchoir à cheveux quand on est encore dans son bain (hein Cloclo!). Et plein d’autres choses encore qui, effectivement, ne font pas appel au savoir, mais plutôt à l'expérience de vie.
Le bon sens dépend aussi des objectifs à atteindre. Exemple: un éleveur de poules peut choisir d’élever ses poules confinées en batterie et de les nourrir avec des grains OGM, ou de les élever en plein air et leur faire picorer des grains de blé de qualité. Evidemment, le bon sens marchand lui recommande de choisir élevage en batterie et OGM, ça coûte moins cher. Mais le bon sens écologique lui recommande l’autre solution.
Ce qui m’amène à dire que le bon sens varie selon chacun, selon ses idées, son éducation, et tout plein d’autres facteurs. Au final, le bon sens, en tant que notion générale et commune à tous, ça ne veut rien dire.
Sur ce, Ray Ponsatoo va chercher un (bon?) sens à sa vie-rtuelle en regardant les Monty Pythons. Et même s'il ne trouve pas la réponse, au moins il va bien rigoler!